DÉMARCHES EN ENTREPRISE : LES 10 ÉTAPES

Pour une entreprise qui débute un projet de francisation avec des personnes immigrantes, l’accompagnement personnalisé est crucial. Les entreprises qui entreprennent un tel projet pour la première fois ont besoin d’encadrement à tous les points de vue, y compris dans la gestion des ressources humaines.

L’étape de l’analyse des besoins est très importante afin d’établir une stratégie d’enseignement, de gestion de projet et un échéancier avec le client. C’est pourquoi il faut arriver en entreprise outillé d’un questionnaire d’analyse des besoins afin de vérifier les enjeux de francisation autres que l’enseignement de la langue française, tels que :

Facteurs influençant la durée de la formation

Facteurs influençant le contenu de la formation

Facteurs influençant la réussite du projet de francisation

 

Astuce

Dès ce moment, il convient de commencer à chercher la ressource enseignante qui sera jumelée à l’entreprise. Cette ressource est une personne clef dans le projet compte tenu du fait qu’elle doit non seulement avoir la compétence d’enseigner la francisation, mais aussi savoir s’adapter au contexte de l’entreprise et aux besoins spécifiques des personnes à franciser.

Les quatre compétences en francisation

Afin de déterminer le contenu de formation, il est également important de connaître les quatre compétences et de déterminer les besoins de la personne à franciser dans le cadre de ses fonctions au sein de l’entreprise.  Cette évaluation est faite à partir de l’Échelle québécoise des niveaux de compétences en français des personnes immigrantes adultes.

Avant de déterminer le contenu de la formation, il est essentiel de connaître le niveau initial des participants. C’est pourquoi il est conseillé de préparer une évaluation initiale érifiant la production et compréhension orales et écrites selon les indices de compétences de L’échelle des niveaux de compétences en français des personnes immigrantes adultes. Dans le contexte où l’employeur recrute à l’étranger des travailleurs et travailleuses temporaires, qu’il est connu que leur connaissance du français est nulle, seules les questions à l’employeur seront nécessaires.

Les modalités d’évaluation devront être prévues en début de projet et communiquées aux participants, à l’entreprise et à la ressource enseignante. Ces modalités doivent être articulées selon la nature des besoins.
Ce qui importe pour les SAE est de faire le bon jumelage entre une personne ressource et une entreprise afin de favoriser le lien de confiance, puis de choisir la bonne approche pédagogique et humaine qui permettra le succès du projet de formation sur mesure.

L’apprentissage autonome peut également être proposé en complément.

La plus grande partie de l’évaluation se fait à l’oral, et peut avoir l’allure d’une conversation informelle. Il est cependant très important de préparer un questionnaire d’entrevue au préalable afin de vérifier la connaissance des notions cruciales, tels que la conjugaison au présent, au passé et au futur, les parties du corps, les déterminants possessifs, etc.

Il est également possible de demander aux personnes à franciser d’animer une visite guidée de l’entreprise afin de vérifier :

  • leur connaissance de la terminologie technique reliée au domaine d’expertise de l’entreprise;
  • leur connaissance de l’environnement de travail;
  • leurs interactions avec les collègues;
  • leur personnalité (timide, extravertie, volontaire ou renfermée, etc.);
  • leur capacité d’interagir en français dans un contexte de travail authentique – ce qui peut nous outiller dans la compréhension de leur intégration à leur milieu.

En résumé, il faut donc prendre en compte :

  1. Besoins de l’individu dans sa vie professionnelle : est-ce que la personne doit rédiger des documents? Les lire?
  2. Besoins de l’individu pour sa vie personnelle. Il faut prendre en considération le contexte global de l’individu.
  3. Le projet de vie de la personne à franciser. Est-ce un projet d’immigration? Est-ce que c’est un projet temporaire? Est-ce que sa famille vient le rejoindre? Dans combien de temps?­­­­

Suite à l’évaluation des compétences orales, il est de mise vérifier les compétences à l’écrit en fonction du niveau identifié à l’oral. Des tâches simples comme une petite dictée, la rédaction d’une message automatique d’absence ou des coordonnées peuvent être demandées afin de contre-vérifier le niveau. Demander au gestionnaire des échantillons linguistiques, tels que des courriels déjà envoyés. Cela permettra d’avoir une idée plus précise des tâches et des capacités réelles de l’adulte.

Le contenu de formation doit être basé sur le programme-cadre d’autant plus si l’objectif de la formation est l’atteinte du niveau 7 en vue de l’obtention du Certificat de sélection du Québec Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. Cependant, puisqu’il s’agit non seulement d’une personne apprenante, mais aussi d’une personne en emploi, il est crucial d’axer la formation sur les tâches spécifiques reliés aux tâches quotidiennes et le vocabulaire technique reliés au domaine d’expertise de l’entreprise.

Cette formation devra intégrer :

Bien que basée sur le programme-cadre afin d’assurer la rigueur de l’enseignement, la formation en entreprise doit prendre en compte la réalité professionnelle du milieu. En ce sens, il est nécessaire de préparer des exercices basés sur la documentation authentique utilisée en entreprise (ex. des bons de commande, des notes de services, le catalogue des produits, etc.).

Il est également possible de produire des listes de vocabulaire spécifique à la machinerie utilisée sur le plancher de travail.

Les activités pédagogiques doivent être construites autour des thématiques observées dans le milieu de travail, par exemple :

  • Exposé oral sur les étapes de fonctionnement d’un équipement spécialisé (PO) ;
  • Dialogue avec collègue sur les mesures de sécurité nécessaires sur le planche de travail (CO, PO) ;
  • Lecture d’une note de service au sujet d’un événement (CÉ) et
  • Rédaction d’une réponse par courriel (PÉ).

L’objectif d’autonomie dans la société d’accueil peut être vu avec d’autres types d’activités, reliées à la vie quotidienne au Québec, par exemple :

  • Simulation d’appel à un fournisseur de services (Vidéotron, Bell, Cogeco, etc.) pour demander de l’information (PO, CO) ou contester une facture (CÉ, PO, CO);
  • Simulation de discussion avec un voisin de palier ou un collègue de travail (PO, CO);
  • Rédaction d’une lettre adressée à une instance gouvernementale suite à la réception d’un avis (CÉ, PÉ);
  • Simulation de demande de direction pour se rendre à un endroit dans la ville (PO, CO);
  • Demande de renseignements sur l’obtention d’un permis de conduite à la SAAQ (PO, CO);
  • Simulation d’une commande de repas dans un restaurant à l’aide du menu (CÉ, PO);
  • Planification en équipe d’une commande à l’aide d’une circulaire d’épicerie et d’un budget limité afin d’argumenter sur les meilleurs choix à faire (CÉ, PO, CO).

 

 

Afin de favoriser le travail autonome de l’apprenant, il est possible également d’utiliser des logiciels d’auto-apprentissage. Lorsque ces logiciels sont payants, il faut donc prévoir ces coûts avant la signature du contrat avec le client et s’assurer que la ressource enseignante est à l’aise avec la supervision à distance.

Dans un projet de francisation en entreprise, les détails logistiques ne sont pas à négliger :

  • Lieu : les cours auront-ils lieu dans l’entreprise? Si oui, disposera-t-on d’une salle fermée, munie d’un tableau blanc, d’un projecteur et d’un ordinateur?
  • Horaire : quel moment conviendrait le mieux aux personnes participant au cours? Le matin, avant le quart de travail? Le soir, après le quart de travail?

Il est important que l’employeur ainsi que les participants s’engagent à libérer les personnes à franciser pendant les heures de cours, c’est pourquoi la question doit être abordée de front : si la plage horaire choisie initialement entre en conflit lors des périodes de pointe, le taux d’absentéisme rendra impossible la bonne conduite du projet. Ainsi, il est important d’avoir l’aval des directions de production afin que l’horaire de cours soit réaliste et non-contesté en cours de formation.

Dans certaines régions, le moyen de transport pourrait être un enjeu si les cours se donnent ailleurs que dans l’entreprise ou après les heures de travail. C’est une question qu’il faudra également aborder dans les premières rencontres avec l’employeur afin de maximiser les chances de réussite du projet.

Matériel à prévoir

Si l’enseignement de la formation professionnelle nécessite des équipements spécifiques au domaine étudié, l’enseignement d’une langue nécessite également un minimum de matériel :

  • Une salle suffisamment grande et silencieuse pour pouvoir pratiquer et corriger la prononciation;
  • Un tableau blanc avec des marqueurs de différentes couleurs (afin de différencier les terminaisons des radicaux lors d’exercice de conjugaison, notamment);
  • Une connexion internet haute vitesse;
  • Un ordinateur et un projecteur dans le but de présenter des capsules audio-visuelles (CO);
  • Idéalement, un ordinateur par personne afin de favoriser l’autonomie dans l’apprentissage des apprenant.es.

Des considérations d’ordre logistique sont à prévoir quant à l’organisation physique des cours. En ce sens, il faut s’assurer que :

  • l’ordinateur sera disponible pour les employé.es désirant pratiquer, sans avoir en avoir un à la maison;
  • la salle insonorisée sera réservée pour toutes les occurrences du cours;
  • une personne responsable de la technique sera disponible pour soutenir la ressource enseignante (mot de passe, bris, etc.);
  • l’horaire convienne à tous et toutes afin de favoriser l’apprentissage et d’éviter les absences répétées en raison de surcharge de travail ou de fatigue;

A cette étape, il est important d’identifier le type de financement possible auprès de votre centre local de Services-Québec Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.

 

Diverses sources de financement sont possibles:

Éducation des adultes

Admissibilité selon les règles budgétaires et les droits de scolarité exigés des élèves venant de l’extérieur du Québec en vigueur. Si admissible, gratuité scolaire possible ou frais de scolarité exigés.

Emploi-Québec régional

Un projet de formation sur mesure doit être déposé à Emploi Québec régional ou par le biais d’un promoteur collectif. Un pourcentage de la formation est financé selon le programme d subvention en vigueur.

Emploi-Québec local

L’entreprise doit déposer un projet de formation sur mesure auprès de son bureau local d’Emploi Québec. Un pourcentage de la formation est financé selon les modalités du bureau.

MIDI

L’admissibilité du travailleur est déterminée par le MIDI. La formation est gratuite selon les modalités établies par le MIDI.

La francisation est une discipline en soi. En principe, les ressources enseignantes de francisation doivent idéalement détenir un baccalauréat en didactique du français langue seconde. Cependant, d’autres profils peuvent être considérés pour faire ce travail : des personnes détenant une formation en didactique du français, en linguistique, en études littéraires, ou prouvant une très bonne connaissance de la langue française. Si la ressource détient un diplôme en didactique de l’anglais langue seconde, elle sera très bien outillée du point de vue des grands concepts, mais il faudra, lors de l’embauche s’assurer de sa maîtrise de la langue française.

Le fait de connaître plusieurs langues peut également être un atout, non pas pour la traduction systématique des termes français, mais pour comprendre et mieux corriger les erreurs des apprenant.es. Humainement, il est important que la ressource soit ouverte d’esprit, curieuse des autres cultures, polyvalente et créative.

Demandes générales au niveau de l’enseignement

En didactique de langue seconde, il y a de grands principes à respecter :

  • il faut parler fort et bien articuler tous les sons de la langue québécoise: la ressource est la modélisatrice, il faut que les sons produits soient clairs. Pour se faire, il convient de diminuer le débit de parole et ouvrir la bouche pour que les apprenant.es voient la production physique des sons.
  • Il faut éviter les mots inutiles ou les figures de style entravant la compréhension du message : il faut énoncer une idée à la fois et en vérifiant la compréhension rapidement, quitte à reformuler. Ce qu’il faut surtout éviter, c’est de prononcer des phrases seulement pour des raisons de style, contrairement au domaine de la littérature, discipline dans laquelle le travail de la forme est encouragé, étudié et valorisé.
  • Il faut inscrire les notions grammaticales dans un contexte de communication et non pas dans un contexte de perfectionnement de la langue, c’est-à-dire qu’il est nécessaire de rattacher les apprentissages à une situation concrète.
  • Il faut viser l’efficacité plutôt que l’exhaustivité. Si on enseigne les différentes manières d’utiliser le mot « tout », il faut choisir les occurrences les plus fréquentes et favoriser les techniques mnémoniques plutôt que de présenter l’ensemble des règles. Par exemple, le nom « un tout »/ « des touts » n’est pas nécessairement utile à connaître dès la première leçon sur le sujet. Il faut s’assurer que les expressions usuelles (« tous les jours », « toutes les nuits », « tout le temps », « pas du tout », « tout est à faire », etc.) soient connues avant d’aborder les emplois plus littéraires du terme, si nécessaire.

 

L’enseignement aux adultes existe également certaines adaptations :

  • Les travailleurs et travailleuses sont souvent surchargés de travail et doivent constamment observer des progrès pour maintenir leur motivation d’aller au cours.
  • Les travailleurs et travailleuses doivent pouvoir réinvestir leur nouveau savoir dès la sortie du cours.
  • Il est important de terminer les cours sur une note positive afin que le souvenir du cours le soit également, dans le but d’éviter les problème d’absentéisme.

 

Comment apprend l’adulte?

L’apprenant adulte poursuit des objectifs immédiats et cherche des solutions rapides et concrètes pour résoudre ses problèmes. Il veut développer des connaissances qui lui seront utiles et qui sont étroitement liées avec ses responsabilités et ses activités, personnelles ou professionnelles.

Il juge et évalue sa formation en fonction de ce qu’elle lui apporte dans l’immédiat ou à court terme. Certaines recherches démontrent que les conditions qui favorisent les apprentissages de l’apprenant adulte sont étroitement liées aux indicateurs d’une bonne gestion de classe. 

Le tableau ci-dessous trace un parallèle entre les conditions qui favorisent les apprentissages chez l’adulte et ses attentes auprès de l’enseignant (e) en lien avec certains indicateurs d’une bonne gestion de classe.

 

En socio-linguistique, deux écoles de pensée s’opposent :

  • Celle qui privilégie l’immersion complète dans la langue à maîtriser (ici, le français) ;
  • Celle qui privilégie le recours à une langue commune afin de faciliter les explications métalinguistiques par les apprenant.es.

 

En réalité, il faut surtout s’adapter à son public cible afin de ne pas les déstabiliser dans un sens ou dans l’autre. Dépendamment des personnes le recours à une langue commune, soit l’anglais, peut aider, voire rassurer, ou confondre, voire entraver l’apprentissage.

 

En fonction de la personnalité et du mode d’apprentissage des participants, en fonction également de la dynamique de groupe, la ressource choisira une approche ludique ou plus intellectuelle de l’enseignement du français.

En effet, certaines personnes détenant une expertise technique et une histoire de vie riche acceptent difficilement leurs limitations dans l’expression dans une langue seconde, ce qui leur semble une régression personnelle et sociale. Ces personnes seront satisfaites par une approche étymologique, voire même historique de la langue et répondront favorablement aux explications plus intellectuelles des règles grammaticales. D’autres apprenant.es, suivant des cours de langue après les heures de travail, voudront au contraire utiliser ce temps pour socialiser avec leurs collègues, et s’amuser tout en intégrant l’information. Avec cette clientèle, il s’agira d’utiliser des mises en situations plus ludiques, tout ayant des objectifs d’apprentissage spécifiques en tête (Bingo des sons, Le Jeu des verbes, l’intégration des jeux de mimes et de dessins, les concours, etc.).

 

En entreprise, il est assez rare que les classes soient homogènes. Les participants d’un même groupe peuvent avoir des niveaux de compétences au des rythmes d’apprentissages différents au départ, leur motivation intrinsèque n’est peut-être pas la même, ou le degré de proximité du français avec la langue maternelle peut également différer.

Cette réalité exige une méthode de gestion de classe bien spécifique à chaque contexte. C’est pourquoi la personne ressource doit faire preuve de flexibilité et de capacité d’adaptation, car chaque groupe en entreprise a ses propres enjeux. Pour répondre aux besoins de l’ensemble du groupe, il est souvent nécessaire de planifier des leçons différenciées selon les niveaux de chacun tout en ayant le souci de la dynamique du groupe.

Assurez-vous que les communications provenant de la part de l’entreprise soient toujours adressées directement au SAE!

Le mode de communication et les différentes personnes intervenantes doivent être connues dès le début du projet. Comme la ressource enseignante travaille sur les lieux de travail des participants, il est tout à fait intuitif pour les gestionnaires de s’adresser à elles pour discuter des différents enjeux reliés au projet. Il n’est pas rare non plus que des personnes d’autorité dans l’entreprise demandent à la ressource de communiquer un message à son groupe relié au travail en entreprise, ou même demande de traduire certains documents. 

La personne ressource n’est pas une courroie de transmission des informations reliées à la production au sein de l’entreprise. Les bonnes ressources sont rares et le travail de francisation en entreprises, parfois ardu : protégez vos ressources!

Au moment de débuter la formation, il est important de convoquer l’ensemble des participants, la personne contact en entreprise ainsi que la direction, les supérieurs hiérarchiques des participants et la ressource enseignante afin d’inaugurer le début de la formation de façon officielle. Les diverses parties prenantes devraient être invitées à prononcer un « mot de bienvenue » afin de démontrer l’engagement de chacun dans ce projet d’intégration professionnelle, socio-linguistique et culturel.

Pour le SAE, il est important de rappeler l’importance des aspects suivants :

Après le premier mois de formation, afin d’obtenir une vision à 360 degrés, l’agent.e de développement devrait s’entretenir en présentiel avec la ressource enseignante et avec la personne responsable du projet de francisation afin de s’enquérir des difficultés rencontrées lors de la formation – et des succès!

Il est également conseillé de distribuer un sondage de satisfaction (traduit si nécessaire) aux participants avant de prévoir la rencontre en entreprise.

Les mêmes étapes qu’à la rencontre précédente sont répétées. Cependant, c’est aussi le moment d’évaluer si les objectifs de formation seront atteints à l’aide d’une évaluation formative préparée par la ressource enseignante à l’aide des conseils d’une personne conseillère pédagogique. De plus, il est de mise de faire le bilan des attitudes et comportements (étude, assiduité, participation, etc.) en plus du bilan des apprentissages pour chaque participant.e qui sera remis à l’employeur. De son côté, l’employeur doit également évaluer et rendre compte de l’impact des cours de francisation dans son entreprise.

A cette étape, il est parfois nécessaire de réévaluer le nombre d’heures de formation afin de s’assurer le succès du projet, c’est pourquoi il est important pour le SAE d’encadrer et la ressource et l’employeur afin d’obtenir l’état de la situation le plus précis possible.

A la fin de la formation, il y aura bien sûr eu une évaluation sommative couvrant l’ensemble des apprentissages identifiés comme horizon d’atteinte lors de l’analyse des besoins.

De la même manière qu’une séance d’accueil a eu lieu en début de formation, il convient de convoquer toutes les parties prenantes à la toute fin de la formation pour souligner et remercier les efforts de chacun.

Il s’agit là d’un moment pour offrir de la formation continue :

  • Faire le pont entre la francisation et la formation technique offerte par le SAE;
  • Présenter les cours de francisation plus avancés dans les centres d’éducation des adultes de la CS;
  • Offrir un service de reconnaissance des acquis.

 

C’est également le moment de faire la remise des attestations et la documentation reliée aux services offerts par le SAE.

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